Famille de Malakeh
Nous vous proposons ce mois-ci de venir en aide à une famille syrienne composée de quatre personnes: la mère, Malakeh Souleibeh âgée de 57 ans, le père, Ahmed Tage Al Dine âgé de 55 ans, la fille aînée Farah, mariée, 23 ans et le fils cadet, Mouhamed, 21 ans.
Avant le début du conflit, la famille habitait à Al-Hajar Al-Aswad, ville située à environ quatre kilomètres au sud du centre de Damas, dans le district de Darayya et le gouvernorat de Rif Dimashq, l’une des zones les plus densément peuplées du pays. Après 2011, le quartier dans lequel ils vivaient ayant été entièrement détruit, ils ont dû déménager à Jaramana, quartier situé au sud-est de Damas. Ils ont pu y louer une maison pour un loyer de 250 000 livres syriennes par mois.
Ahmed, le père de la fraterie qui travaillait dans une entreprise de travaux sanitaires, a été contraint d’arrêter son activité car souffrant d’une maladie rhénale. Il a subi deux interventions chirurgicales afin de retirer des calcules rhénaux présents sur chacun de ses deux reins.
La mère, Malakeh, de son côté, souffre d’asthme chronique et a été victime d’une crise cardiaque. Elle a dû subir trois opérations de cathétérisme.
Mouhamed, le fils, a choisi de déserter l’armée syrienne afin de subvenir aux besoins de sa famille grâce à un emploi indépendant. Un jour, il a malheureusement été arrêté à un poste de contrôle militaire et ayant été reconnu, il a été emmené au service militaire sous la contrainte. Diagnostiqué d’un cancer peu après, il a pu être libéré du service obligatoire pour raison de santé. A présent, Mouhamed a besoin de doses de médicaments très coûteuses ainsi que d’imageries et d’analyses en continu.
La mère de famille a fait le choix de quitter la maison familiale pour vivre avec ses frères et sœurs, la situation étant devenue plus que précaire. Quant à Ahmed, le père, il travaille au gré des opportunités qui s’offrent à lui afin de subvenir aux besoins de ses enfants et prendre en charge une partie des traitements de son fils. Malgré tous ses efforts, il peine à rapporter suffisament d’argent pour entretenir sa famille. Mouhamed, enfin, reste à la maison dans l’attente de son traitement, étant désormais trop faible pour travailler.