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Nourie Moutair

L’association vous propose ce mois-ci de venir en aide à une famille qui se compose de six personnes. Le père, Nourie Moutair, est âgé de 39 ans et son épouse, Samapher Alie a 36, ans. Tous deux sont analphabètes. Ils ont quatre enfants, deux filles, Manar et Ghazal, âgées respectivement de 6 et 12 ans, et deux garçons, Yousef, 4 ans et Daham, 8 ans.

La famille vit à Idlib, à proximité de la ville dans une zone rurale, dans un quartier qui s’appelle Jindires. Ils y louent une maison. Le loyer mensuel de la maison est d’environ 100 Dollars, soit près d’un million de livres syriennes, ce qui est considérable en Syrie. Le père, Nourie Moutair, travaille dans le domaine de la mécanique automobile mais son salaire est très faible. Les enfants ne peuvent pas aller à l’école, en raison de conditions de vie très précaires.

Ghazal, la fille aînée âgée de 12 ans, souffre d’une insuffisance rénale à un stade avancé et doit subir  des dialyses deux fois par semaine dans un hôpital qui est éloigné de leur maison.

La famille a besoin de collecter des sommes d’argent importantes afin que leur fille puisse continuer à bénéficier des traitements nécessaires à sa survie.

Ahmed Fahame

En ce mois de mai, Coup de Pouce vous propose d’aider une famille de quatre personnes vivant à Hama dans une maison délabrée qu’ils louent pour la somme de 150 000 Livres syriennes.

Le père, Ahmed Fahame est âgé de 31 ans et a étudié jusqu’au baccalauréat. Souhaite Kabash, son épouse, âgée de 25 ans, a abandonné ses études à la fin du cycle primaire. Ils ont deux garçons, Kousay, 3 ans et Ouday, 6 mois.

Ahmed Fahame travaille dans le secteur de l’électricité et son salaire, variable en fonction de la demande, s’élève à 10 000 Livres syriennes par mois en moyenne. La mère ne travaille plus à ce jour.

L’aîné des deux enfants, Kousay, souffre d’une maladie cardiaque et a besoin de subir une opération en urgence, le cathétérisme. Il aura également besoin impérativement d’un appareil particulier dont le coût s’élève à environ 20 millions de Livres syriennes. La condition de santé de l’enfant est extrêmement préoccupante et les parents manquent cruellement de moyens financiers, ce qui compromet la santé du petit garçon.

Cette famille a de toute urgence besoin de votre aide. Merci !

L’espace du ciel

Nous vous proposons ce mois-ci de venir en aide à l’association «L’espace du ciel», qui apporte un soutien aux familles touchées par le tremblement de terre qui s’est produit en février dernier en Syrie et en Turquie.

L’association répond aux besoins des familles qui ont été impactées par la catastrophe de février 2023 en leur fournissant nourriture et produits de base pour leur vie quotidienne. De plus,  «L’espace du ciel» assure aux familles une aide afin de leur offrir un logement temporaire pour une durée de un à trois mois, période durant laquelle le loyer est intégralement pris en charge par la structure associative. L’association vient également en aide aux enfants des familles afin de leur permettre d’avoir accès à l’éducation, en sécurisant les écoles et en participant au financement des fournitures de base pour leur permettre de poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions.  Enfin, «L’espace du ciel» aide les hommes et femmes à retrouver un emploi durable pour leur permettre de subvenir durablement aux besoins de leur famille.

L’association est déjà venue en aide à environ 700 familles sinistrées depuis février 2023 et elle continue ses actions à ce jour, celles-ci étant toujours aussi essentielles pour les familles affectées par le tremblement de terre.

Famille touchée par le séisme

En ce mois de mars, nous vous proposons de venir en aide à une famille syrienne qui a été durement  touchée par le séisme survenu dans le nord de la Syrie le 6 février 2023.

La famille se compose des deux parents : Housam, le père et Ibtisame, la mère, tous deux nés en 1974. Ils ont eu trois enfants : deux garçons, Zakaria âgé de 27 ans et Mouhammad âgé de 25 ans et une fille, Rama qui a 17 ans aujourd’hui. L’aîné de la famille fait actuellement son service militaire tandis que Mouhammad, le cadet, travaille dans un institut industriel. Rama, enfin, est en classe de 11ème à l’école.

Jusqu’en 2015, la famille de cinq personnes vivait à Idlib, au nord-ouest de la Syrie, dans une maison qu’ils avaient réussi à s’offrir grâce à l’argent économisé au fil des années. Toutefois, en 2015, ils ont été contraints de quitter la région en raison du conflit qui sévissait dans le pays, leur maison ayant été intégralement détruite. Ils ont alors tout perdu et ont été obligés de déménager à Lattaquié. Là, ils ont trouvé une toute petite maison à louer mais dont le loyer était très élevé. Le père de famille a continué à travailler dur comme chauffeur de taxi afin de pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Du fait de l’intense pression qu’il subissait, Housam le papa a été, peu de temps après leur arrivée à Lattaquié, victime d’une crise cardiaque à laquelle il n’a pas survécu.

Suite à ce tragique événement, la mère et ses trois enfants ont continué de vivre mais dans des conditions très difficiles, peinant à payer le loyer de leur maison. Le 6 février 2023, leur habitation a été durement touchée par le séisme qui a frappé le nord du pays et la famille a été contrainte de fuir à nouveau.

Ils se sont alors rendus à Damas, où réside la sœur de la maman, et ont trouvé refuge chez cette dernière dans le quartier de Jaramana. La maison que la sœur loue représente un coût exorbitant par rapport à ses revenus mais elle n’a eu d’autre choix compte tenue de l’augmentation générale des prix en Syrie.

Ibtisame, la mère de famille, souffre d’un cancer du sein diagnostiqué il y a quelques mois et elle a du subir une mastectomie il y a trois mois. Elle est actuellement soumise à un traitement de chimiothérapie. Un cancer des ovaires lui a également été diagnostiqué et elle souffre d’occlusion intestinale. La famille vit dans une situation de pauvreté extrême.

Famille de Malakeh

Nous vous proposons ce mois-ci de venir en aide à une famille syrienne composée de quatre personnes: la mère, Malakeh Souleibeh âgée de 57 ans, le père, Ahmed Tage Al Dine âgé de 55 ans, la fille aînée Farah, mariée, 23 ans et le fils cadet, Mouhamed, 21 ans.

Avant le début du conflit, la famille habitait à Al-Hajar Al-Aswad, ville située à environ quatre kilomètres au sud du centre de Damas, dans le district de Darayya et le gouvernorat de Rif Dimashq, l’une des zones les plus densément peuplées du pays. Après 2011, le quartier dans lequel ils vivaient ayant été entièrement détruit, ils ont dû déménager à Jaramana, quartier situé au sud-est de Damas. Ils ont pu y louer une maison pour un loyer de 250 000 livres syriennes par mois.

Ahmed, le père de la fraterie qui travaillait dans une entreprise de travaux sanitaires, a été contraint d’arrêter son activité car souffrant d’une maladie rhénale. Il a subi deux interventions chirurgicales afin de retirer des calcules rhénaux présents sur chacun de ses deux reins.

La mère, Malakeh, de son côté, souffre d’asthme chronique et a été victime d’une crise cardiaque. Elle a dû subir trois opérations de cathétérisme.

Mouhamed, le fils, a choisi de déserter l’armée syrienne afin de subvenir aux besoins de sa famille grâce à un emploi indépendant. Un jour, il a malheureusement été arrêté à un poste de contrôle militaire et ayant été reconnu, il a été emmené au service militaire sous la contrainte. Diagnostiqué d’un cancer peu après, il a pu être libéré du service obligatoire pour raison de santé. A présent, Mouhamed a besoin de doses de médicaments très coûteuses ainsi que d’imageries et d’analyses en continu.

La mère de famille a fait le choix de quitter la maison familiale pour vivre avec ses frères et sœurs, la situation étant devenue plus que précaire. Quant à Ahmed, le père, il travaille au gré des opportunités qui s’offrent à lui afin de subvenir aux besoins de ses enfants et prendre en charge une partie des traitements de son fils. Malgré tous ses efforts, il peine à rapporter suffisament d’argent pour entretenir sa famille. Mouhamed, enfin, reste à la maison dans l’attente de son traitement, étant désormais trop faible pour travailler.

Famille de Jamal Houssein et Wafa Hindier

La famille que Coup de Pouce vous propose d’aider en ce mois de janvier se compose de Jamal Houssein né en 1977, de son épouse Wafa Hindier née en 1983 et de leurs quatre enfants : Sydra née en 2004, Nour né en 2007, Waeel né 2012 et Sary né en 2016.

Avant que les hostilités n’atteignent cette région proche de Damas la famille de Jamal Houssein vivait dans une maison qui leur appartenait à Ain-al-Fijah où le père travaillait comme serveur dans un restaurant. Après le décès de sa première épouse, Jamal Houssein s’est remarié. La situation était bonne dans le quartier où habitait la famille mais les conditions se sont détériorées et leur habitation a été détruite. Ils ont alors dû fuir et se sont réfugiés à Jdeidet Artouz en 2015.

Dans ce nouveau lieu, la famille loue une maison dont le loyer se monte à 400’000 livres syriennes avec eau et électricité. Le père a loué une voiture et travaille comme chauffeur de taxi. Son revenu fluctue en fonction des clients et de la disponibilité du carburant. Par ailleurs le père et l’un de ses fils souffrent de plusieurs maux qui nécessitent un traitement médical voire une opération.

Dans cette situation, l’aide de Coup de Pouce devrait permettre à cette famille de faire face aux coûts du logement, des soins médicaux ainsi que de faciliter la scolarisation et les études des enfants.

Famille de Ahmed Darwicheh et Nora Younes

La famille que nous vous proposons d’aider en décembre se compose d’Ahmed Darwicheh né en 1962, de son épouse Nora Younes née en 1969 et de leurs trois enfants : Reem née en 1995, Ghousoune née en 2003 et Mouhamed né en 2011.

Jusqu’en 2017, la famille vivait à Aïn al-Fijah une petite ville située à 25 km au nord-ouest de Damas. Lorsque les violentes hostilités ont frappé cette région, la famille d’Ahmed et de Nora qui possédait des terres agricoles et du bétail a été forcée de migrer vers Jdeidet al-Shaibani leurs biens ayant été détruits.

Actuellement Ahmed, le père, travaille comme chauffeur de taxi mais les revenus de cette activité ne dépassent pas 200’000 livres syriennes à cause de de la crise énergétique et de ses répercussions sur le prix du carburant. De son côté, la mère, Nora, travaille comme femme au foyer. Les deux filles aînées ont obtenu un baccalauréat tandis que Mouhammed est en 6ème primaire. De plus, Ghousoune s’est inscrite dans un institut pour étudier la langue anglaise.

Sur le plan de la santé, le père comme la mère se plaignent notamment d’hypertension artérielle et ils ont besoin de médicaments dont le coût se monte à près de la moitié de leur revenu. Par ailleurs, Reem souffre d’une déformation de la colonne vertébrale qui l’empêche de se tenir assise pendant plus d’une heure.

Dans ces conditions, l’aide de Coup de Pouce devrait aider la famille de Nora et Ahmed à faire face aux dépenses relatives à la santé et à couvrir également le loyer de leur logement.

Famille de Claude Cocash et Elias Wakime

La famille que Coup de Pouce vous propose d’aider en novembre se composait initialement du père, Elias Wakime, née en 1960 et de la mère, Claude Cocash née en 1972 ainsi que de leurs deux fils: Barakate né en 2001 et Laiice né en 2003.

Jusqu’en 2012, la famille vivait dans la région d’Ain Tarma dans la banlieue est de Damas. Lorsque la guerre a frappé cet endroit, leur maison a été démolie avec tout ce qu’elle contenait. C’est alors que la famille a dû déménager pour trouver refuge dans le quartier de Baba Touma. Elle y loue un logement contre un loyer de 25’000 Livres syriennes (en 2012).

Le père travaillait dans la vente de produits agricoles, une activité qu’il a dû cesser en raison d’une maladie cardiaque. Par la suite il a connu plusieurs déboires dont un prêt qu’un ami ne lui a pas remboursé. A la suite de ces circonstances malheureuses il a quitté le domicile familial et a divorcé de sa femme.

Désormais privée de revenus, Claude, la mère, a commencé à travailler dans une fabrique de produits laitiers et de jus de fruits pour obtenir un salaire mensuel de 200’000 £s et permettre ainsi à ses deux fils de poursuivre leurs études.

A l’heure qu’il est, Barakate, le fils aîné, étudie l’informatique à l’université et donne des cours particuliers de mathématiques. Son frère, Laiice, étudie également l’informatique à l’université et travaille en donnant des cours de mathématiques.

L’aide de Coup de Pouce permettra aux jeunes de terminer leurs études et par la suite d’être en condition d’aider leur mère.

Famille de Abed Al Ahad Quiorques et Lina Haskour

La famille que Coup de Pouce vous propose d’aider en octobre se compose de Abed Al Ahad Quiorques et de son épouse Lina Haskour ainsi que de leurs trois enfants : Firas né en 1985, Mania et Caria nées en 1989.

Avant le conflit qui a sévi en Syrie, toute la famille vivait à Homs dans une maison qu’elle possédait. Abed, le père, travaillait comme électricien et Lina, la mère, occupait un emploi d’enseignante dans les écoles primaires. En 2012, leur maison a été entièrement détruite au cours des affrontements qui ont ravagé cette région. Une année plus tard Firas, l’aîné des trois enfants, a été kidnappé et la famille n’a plus aucune nouvelle à son sujet.

Après ces événements, la famille a déménagé à Damas et y a loué une maison. Elle a ensuite dû se déplacer d’un lieu d’habitation à un autre en raison des hausses de loyer exigées par les propriétaires. Elle vit actuellement dans un garage dont le loyer excède les rentes d’Abed et de Lina.

A ce jour les parents qui sont à la retraite et dont la santé se dégrade sont confrontés à de grosses dépenses pour se soigner et acheter les médicaments dont ils ont besoin. Mania est avocate et elle est mariée depuis trois ans tandis que Caria poursuit des études de médecine.

Dans ces conditions l’aide de Coup de Pouce sera destinée prioritairement à faire face aux dépenses de santé d’Abed et de Lina ainsi que pour payer le loyer de leur logement.

Famille de Rushdi et Kinaze Al Taire

La famille que Coup de Pouce vous propose d’aider en septembre se compose de Rushdi Al Taire né en 1969 ainsi que de son épouse Kinaze Al Taire née en 1977 et de leurs cinq enfants qui sont : Mahmoud né en 1996, Rawane née en 1997, Sari né en 1998, Razane née en 2006 et Raghad née en 2012.

La famille de Rushdi et Kinaze vivait à Qudsaya, une ville située à 7 km à l’ouest de Damas. La maison privée dans laquelle vivait la famille a été détruite en 2015 au cours des hostilités. Depuis lors, elle est logée dans une maison en location dont le loyer est de 300’000 livres syriennes. Le père travaille dans le dépannage de l’électricité domestique mais les revenus tirés de cette activité restent faibles par rapport aux coûts de la vie.

Mahmoud, l’aîné des cinq enfants, a été kidnappé en 2017. Rawane est mariée et a trois filles alors que Sari a entrepris des études de médecine. Il est en 6ème année de son cursus mais il est atteint d’un cancer qui affecte sa colonne vertébrale et entraîne une paralysie. Enfin, les deux benjamines sont en 10ème et 5ème primaire.

La priorité pour la famille Al Taire est de permettre à Sari de recevoir les soins médicaux dont il a urgemment besoin alors que le système de santé ne donne pas accès dans ce cas à un traitement gratuit.

Coup de Pouce

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