Famille touchée par le séisme

En ce mois de mars, nous vous proposons de venir en aide à une famille syrienne qui a été durement  touchée par le séisme survenu dans le nord de la Syrie le 6 février 2023.

La famille se compose des deux parents : Housam, le père et Ibtisame, la mère, tous deux nés en 1974. Ils ont eu trois enfants : deux garçons, Zakaria âgé de 27 ans et Mouhammad âgé de 25 ans et une fille, Rama qui a 17 ans aujourd’hui. L’aîné de la famille fait actuellement son service militaire tandis que Mouhammad, le cadet, travaille dans un institut industriel. Rama, enfin, est en classe de 11ème à l’école.

Jusqu’en 2015, la famille de cinq personnes vivait à Idlib, au nord-ouest de la Syrie, dans une maison qu’ils avaient réussi à s’offrir grâce à l’argent économisé au fil des années. Toutefois, en 2015, ils ont été contraints de quitter la région en raison du conflit qui sévissait dans le pays, leur maison ayant été intégralement détruite. Ils ont alors tout perdu et ont été obligés de déménager à Lattaquié. Là, ils ont trouvé une toute petite maison à louer mais dont le loyer était très élevé. Le père de famille a continué à travailler dur comme chauffeur de taxi afin de pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Du fait de l’intense pression qu’il subissait, Housam le papa a été, peu de temps après leur arrivée à Lattaquié, victime d’une crise cardiaque à laquelle il n’a pas survécu.

Suite à ce tragique événement, la mère et ses trois enfants ont continué de vivre mais dans des conditions très difficiles, peinant à payer le loyer de leur maison. Le 6 février 2023, leur habitation a été durement touchée par le séisme qui a frappé le nord du pays et la famille a été contrainte de fuir à nouveau.

Ils se sont alors rendus à Damas, où réside la sœur de la maman, et ont trouvé refuge chez cette dernière dans le quartier de Jaramana. La maison que la sœur loue représente un coût exorbitant par rapport à ses revenus mais elle n’a eu d’autre choix compte tenue de l’augmentation générale des prix en Syrie.

Ibtisame, la mère de famille, souffre d’un cancer du sein diagnostiqué il y a quelques mois et elle a du subir une mastectomie il y a trois mois. Elle est actuellement soumise à un traitement de chimiothérapie. Un cancer des ovaires lui a également été diagnostiqué et elle souffre d’occlusion intestinale. La famille vit dans une situation de pauvreté extrême.

Famille de Malakeh

Nous vous proposons ce mois-ci de venir en aide à une famille syrienne composée de quatre personnes: la mère, Malakeh Souleibeh âgée de 57 ans, le père, Ahmed Tage Al Dine âgé de 55 ans, la fille aînée Farah, mariée, 23 ans et le fils cadet, Mouhamed, 21 ans.

Avant le début du conflit, la famille habitait à Al-Hajar Al-Aswad, ville située à environ quatre kilomètres au sud du centre de Damas, dans le district de Darayya et le gouvernorat de Rif Dimashq, l’une des zones les plus densément peuplées du pays. Après 2011, le quartier dans lequel ils vivaient ayant été entièrement détruit, ils ont dû déménager à Jaramana, quartier situé au sud-est de Damas. Ils ont pu y louer une maison pour un loyer de 250 000 livres syriennes par mois.

Ahmed, le père de la fraterie qui travaillait dans une entreprise de travaux sanitaires, a été contraint d’arrêter son activité car souffrant d’une maladie rhénale. Il a subi deux interventions chirurgicales afin de retirer des calcules rhénaux présents sur chacun de ses deux reins.

La mère, Malakeh, de son côté, souffre d’asthme chronique et a été victime d’une crise cardiaque. Elle a dû subir trois opérations de cathétérisme.

Mouhamed, le fils, a choisi de déserter l’armée syrienne afin de subvenir aux besoins de sa famille grâce à un emploi indépendant. Un jour, il a malheureusement été arrêté à un poste de contrôle militaire et ayant été reconnu, il a été emmené au service militaire sous la contrainte. Diagnostiqué d’un cancer peu après, il a pu être libéré du service obligatoire pour raison de santé. A présent, Mouhamed a besoin de doses de médicaments très coûteuses ainsi que d’imageries et d’analyses en continu.

La mère de famille a fait le choix de quitter la maison familiale pour vivre avec ses frères et sœurs, la situation étant devenue plus que précaire. Quant à Ahmed, le père, il travaille au gré des opportunités qui s’offrent à lui afin de subvenir aux besoins de ses enfants et prendre en charge une partie des traitements de son fils. Malgré tous ses efforts, il peine à rapporter suffisament d’argent pour entretenir sa famille. Mouhamed, enfin, reste à la maison dans l’attente de son traitement, étant désormais trop faible pour travailler.

Famille de Jamal Houssein et Wafa Hindier

La famille que Coup de Pouce vous propose d’aider en ce mois de janvier se compose de Jamal Houssein né en 1977, de son épouse Wafa Hindier née en 1983 et de leurs quatre enfants : Sydra née en 2004, Nour né en 2007, Waeel né 2012 et Sary né en 2016.

Avant que les hostilités n’atteignent cette région proche de Damas la famille de Jamal Houssein vivait dans une maison qui leur appartenait à Ain-al-Fijah où le père travaillait comme serveur dans un restaurant. Après le décès de sa première épouse, Jamal Houssein s’est remarié. La situation était bonne dans le quartier où habitait la famille mais les conditions se sont détériorées et leur habitation a été détruite. Ils ont alors dû fuir et se sont réfugiés à Jdeidet Artouz en 2015.

Dans ce nouveau lieu, la famille loue une maison dont le loyer se monte à 400’000 livres syriennes avec eau et électricité. Le père a loué une voiture et travaille comme chauffeur de taxi. Son revenu fluctue en fonction des clients et de la disponibilité du carburant. Par ailleurs le père et l’un de ses fils souffrent de plusieurs maux qui nécessitent un traitement médical voire une opération.

Dans cette situation, l’aide de Coup de Pouce devrait permettre à cette famille de faire face aux coûts du logement, des soins médicaux ainsi que de faciliter la scolarisation et les études des enfants.

Coup de Pouce

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