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Famille de Farouk et Hala Baage

La famille qui mobilise notre attention en avril est celle de Farouk Baage et de son épouse Hala. Nés en 1982 et 1984 ils ont une fille, Asmahane, née en 2013 et un garçon, Omar, né en 2016. Jusqu’au début des hostilités qui déchirent leur pays Hala et Farouk habitaient à Roshdeyah près de Deir ez-Zor. Farouk y travaillait comme vétérinaire dans un service officiel tandis que Hala enseignait l’arabe.

En 2013, lorsque le conflit a éclaté dans leur région, toute la famille a dû se déplacer à Kameshli dans le nord-est de la Syrie. Toutefois, après quelques temps, la situation s’est dégradée également dans cette région obligeant Hala et ses enfants à déménager à Damas où ils habitent depuis 2018 avec leurs grands-parents qui sont à la retraite. Entretemps en 2015, le père a disparu du foyer et la famille n’a plus reçu aucune nouvelle de lui.

L’aide de Coup de Pouce est sollicitée pour permettre à Hala à trouver un traitement adéquat pour sa fille qui ne parle pas et souffre probablement d’une forme d’autisme.

Famille de Salim al Soudani et Amal al Jariane

La famille que Coup de Pouce vous propose d’aider en mars se compose d’Amal et de son époux Salim nés en 1976 et 1972 et leurs quatre enfants : Amar qui a 19 ans, Rashad âgée de 17 ans, Kousai qui a 12 ans et Yousef âgé de 10 ans. Les parents, Amal et Salim, vivaient avec leurs enfants à Fouerane, une localité située au sud de Hassaké. Ils travaillaient tous deux dans cette région comme enseignants.

En 2012 cette région du nord-est de la Syrie a connu de violents affrontements et la famille d’Amal et Salim a été contrainte de se déplacer à Hassaké, leur maison ayant été totalement détruite.

Actuellement les parents continuent à travailler comme enseignants. La moitié de leur revenu est absorbé par le loyer de leur logement et ils peinent à trouver les moyens nécessaires pour permettre à Kousai de suivre un traitement alors qu’il souffre de malvoyance et est atteint de vitiligo suite au traumatisme et à la peur infligée par la guerre.

L’aide de Coup de Pouce serait bienvenue pour que le traitement suspendu en 2016 puisse se poursuivre et pour permettre à Kousai de suivre normalement sa scolarité.

Famille d’Abir Al Shamas et feu Yaser Mouaamar

La seconde famille que Coup de Pouce vous propose d’aider se compose d’Abir et de son époux Yaser nés en 1972 et 1971 et de leurs trois enfants : l’aîné Faadi qui a 16 ans, Mira agée de 14 ans et Basil qui a 11 ans. La famille vivait à Daara où le père travaillait dans une œuvre de charité à caractère œcuménique.

Au cours du conflit qui a frappé cette région en 2013, Yaser le père, a été tué suite à une explosion survenue sur son lieu de travail. Au cours de la période qui a suivi, Abir, la mère, est restée sans travail de 2013 à 2015. Par la suite, Abir et ses enfants ont déménagé à Jaramana. Abir y a trouvé un emploi dans la municipalité. Elle loue un appartement dans cette localité et ses trois enfants sont scolarisés dans une école privée à Bab Touma.

L’aide de Coup de Pouce permettra à la famille d’Abir de pourvoir aux dépenses les plus urgentes dans une situation où le loyer du logement absorbe une part importante du revenu.

Mouna Al Shaddad et feu Ghassan Atallah Tarboush

La première famille que nous vous proposons d’aider en ce mois de février se compose de Mouna et de son époux Ghassan Atallah nés en 1972 et 1966 et de leurs trois enfants : Hanna née en 2005, Atallah né en 2007 et Wajed née en 2009. Jusqu’au début du conflit fin 2011, toute la famille vivait à Daara dans la région de Naamer au sud de la Syrie non loin de la frontière avec la Jordanie.

Mouna et son époux sont tous deux ingénieurs. Sur le plan professionnel Ghassan travaillait à Damas dans le domaine des ressources en eau tandis que Mouna était active dans l’enseignement scolaire. Chaque jour ils faisaient la navette entre Daara et Damas pour aller travailler et revenir pour s’occuper de leurs enfants. Début 2012 voyant la situation se dégrader à Daara, ils déménagent à Jaramana où ils louent une maison et où les enfants fréquentent une école privée patronnée par l’église.

En 2014, lors d’un déplacement à Bab Touma, le père Ghassan Atallah est blessé mortellement par une explosion. Alors que la famille a perdu tous ces biens, la maison à Daara ayant été détruite, Mouna continue à travailler dans l’enseignement. L’aide de Coup de Pouce sera bienvenue pour faire face aux dépenses de loyer, de nourriture et d’écolage pour les trois enfants.

Histoire de Aïman Al Ashkar

Aïman est né en 1977. Il est célibataire et habite actuellement avec ses parents à Sahnaya dans une région du sud de la Syrie située au sud-ouest de Damas. Auparavant, il habitait à Saqba, à l’est de Damas où il travaillait dans l’ébénisterie. Le logement qu’il occupait a été détruit au cours de la guerre par des bombardements, ce qui l’a obligé à louer une maison à Sahnaya.

En novembre 2013, Aïman a été blessé à la tête par une bombe à fragmentation. Bien qu’il ait été opéré et que 7 éclats sur 11 aient pu être retirés, les séquelles de ses blessures l’ont rendu hémiplégique et il a besoin d’une chaise roulante pour se déplacer et de médicaments pour atténuer les effets de ses blessures. En tant que palestinien (né à Damas), il reçoit une aide tous les trois mois par le biais de l’UNRWA.

Au cours des hostilités, le frère d’Aïman a été tué par une bombe et son épouse a disparu pendant la guerre laissant deux orphelins dont l’un est né en 2002 et le cadet en 2007. Ils vivent aujourd’hui sous le même toit avec leurs grands-parents et leur oncle.

L’aide de Coup de Pouce devrait permettre à Aïman de se procurer une chaise roulante électrique pour faciliter ses déplacements et de continuer son traitement médicamenteux. Il évalue également la possibilité de se faire opérer en Jordanie pour retirer les derniers fragments qui se sont logés dans sa tête.

Coup de Pouce

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